Le kalimba ou sanza est un instrument de musique apparu il y a plus d’un millénaire en Afrique. Il est prisé aux quatre coins du monde pour la magie que dégagent ses sonorités, mais aussi pour sa facilité d’apprentissage. Désirez-vous vous y mettre maintenant ? Voici quelques étapes pour jouer au piano à pouces comme un professionnel.
Bien accorder son instrument
Avant tout, pour espérer tirer quelque chose de son outil, il faudra qu’il soit bien accordé. Sinon, certaines notes seront faussées et l’instrument ne sonnera pas convenablement. Sur cet aspect, il n’est pas bien différent d’une guitare ou d’un autre instrument de musique de ce type.
À défaut de se tourner vers un spécialiste qui pourrait vous aider à accorder l’instrument, il est possible de recourir à des moyens plus modernes. Ainsi, pour accorder son kalimba, l’on peut télécharger une application d’accordage pour smartphone. Il en existe plusieurs comme Panotuner, Datuner ou Cleartune sur iOS ou Android. Une fois que c’est fait, il faut l’allumer et la mettre à côté de l’équipement.
Ensuite, il faut disposer du tableau de lames livré avec l’instrument à l’achat. Dès que c’est prêt, le joueur pourra identifier la touche centrale et la pressera avec le pouce tout en visualisant l’accordeur.
Si la note qui retentit est trop grave, il doit utiliser un marteau d’accord pour taper la touche vers le haut. Sinon, il doit la battre vers le bas. Enfin, il devra répéter le processus pour régler toutes les touches de l’instrument. Cela peut paraître un peu complexe au début, mais très vite le joueur peut s’adapter.
Les premiers pas avec le piano à pouces
Les longues touches métalliques du kalimba sont capables de produire des notes graves et aiguës lorsqu’on les presse. Une fois qu’ils sont bien accordés, il n’y a plus de soucis à se faire. On peut commencer à créer ses propres mélodies en jouant des accords et des notes simples.
Pour cela, il faut prendre l’outil de musique dans les deux paumes de mains. On doit le placer de sorte que les touches soient tournées vers le joueur. Faire toutefois attention à ne pas recouvrir les trous creusés dans la caisse. Sinon, l’instrument ne sonnera pas bien. Pour produire des sons, l’on peut se servir de ses ongles (ou d’un cure-dent).
Pour une progression, il faut alterner entre les deux pouces pour presser les touches. En effet, les notes du kalimba alternent, contrairement à celles du piano. Ainsi, pour jouer un accord, il faudra presser deux touches adjacentes.
À présent, le joueur doit continuer l’exploration en combinant des accords et des notes simples pour créer sa propre musique. Il faut noter que l’apprentissage sera plus facile aux personnes qui disposaient au préalable d’une certaine base musicale.
Les tablatures du kalimba pour devenir un pro
Une fois que l’on est habitué à l’instrument, il faudra quitter le stade « débutant ». Pour cela, les tablatures du kalimba seront d’une aide précieuse. Ces dernières représentent des figurations graphiques propres au piano à pouces.
Cependant, il faut d’abord s’assurer que le nombre de touches de la tablature correspond à celui de l’instrument en question. Les tablatures indiqueront aux joueurs, les lames à presser ainsi que l’ordre et la succession.
Toutefois, avant de s’y mettre, il est préconisé d’écouter au préalable la musique à reproduire. Cela permettra à l’utilisateur de savoir pendant combien de temps il devra presser chaque touche pendant qu’il joue.
Il faut noter que la tablature se lit de bas en haut tout en pressant les larmes correspondantes sur l’instrument. En s’entraînant sur différentes chansons, l’on devient un véritable professionnel du kalimba.