Parmi les instruments de musique, il y a les plus réputés comme la guitare, le piano, le saxophone, la flûte, le tambour, le vibraphone… Il y a aussi les moins connus qui font des merveilles insoupçonnées à l’image du kalimba. Cet extraordinaire équipement à percussion est du genre dont on ne peut se passer une fois qu’on l’a essayé ou quand on a entendu ses beaux accords. Sur le point de s’en procurer, il est tout de même convenable de mieux le connaître. Néanmoins, ce qu’il faut surtout, c’est d’apprendre comment choisir son kalimba.
Qu’est-ce que c’est que le kalimba ?
Le kalimba est un outil de musique dont on entend parler sous de nombreuses appellations. Il est aussi dénommé « karimba », « piano à pouces/doigts » ou encore « guitare à pouces ». Dans les régions africaines, il est également appelé « mbira », « sanza/senza », « likembe », « matepeand », etc.
Il s’agit d’un instrument de la famille des percussions, des idiophones et des lamellophones. Le kalimba génère des vibrations acoustiques grâce à des lames aussi appelées « dents », « lamelles » ou « touches ». Ces dernières sont plaquées, frappées, sur une caisse de résonnance souvent creuse. Le rôle de cette caisse, c’est d’amplifier les notes engendrées par l’utilisateur.
Il faut noter que cet instrument est facile à utiliser. Pour y jouer, il suffit de le prendre au creux de la main et de faire vibrer les lamelles grâce aux pouces. Ainsi, il n’est pas seulement utilisable par les professionnels, tout le monde peut s’en servir.
Le piano à pouces est caractérisé par un corps en bois et des lamelles en métal. Le corps peut être une noix de coco, une caisse ou une planche. C’est d’ailleurs sous cette dernière forme que l’instrument est utilisé par les professionnels de l’art. On lui reconnaît une petite taille d’environ 23 cm. Certaines fois, il peut mesurer moins et d’autres fois plus.
Compact et minimaliste, il s’agit de l’instrument de musique idéal pour les nomades. Il n’a pas besoin d’électricité ni de batterie pour fonctionner.
Origine et histoire de l’instrument
Le kalimba tient ses origines de l’Afrique subsaharienne. Il serait créé des milliers d’années avant la naissance de Jésus-Christ. Selon la mythologie bantoue, chacune de ses lamelles fait référence à une étape de la création du monde. La légende raconte ceci :
« Dieu jouait la sanza en toute harmonie alors qu’il créait les végétaux, les minéraux et les animaux. Puis un jour, malheureusement, l’instrument divin se désaccorda, créant une fausse note qui engendra l’homme.
Au fur et à mesure que la race de celui-ci se multipliait, la disharmonie aussi perpétuait. L’espèce humaine est donc censée revenir à l’harmonie originelle en trouvant un excellent accord avec la sanza. »
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L’instrument était, jadis, utilisé dans la musique locale et ses dents étaient faites en bambou. Entre le XXe et le XXIe siècle, il s’est vulgarisé auprès des musiciens contemporains américains et européens. Quand il s’est modernisé, les lamelles en bambou ont été remplacées par des touches en métal.
Il est alors fabriqué industriellement par la Chine qui a découvert le soudain intérêt des Occidentaux. Aujourd’hui, même s’il n’est pas très populaire, il faut admettre qu’il a le vent en pourpre.
De nombreuses célébrités s’y intéressent désormais à l’image de Phil Colins. Ce musicien s’en servit dans sa chanson « Long Long Way to Go » de l’album « No Jacket Required ». Le groupe Genesis s’en est également servi sur son album « Wind and wuthering ».
Quelles sont les différentes utilités de la sanza ?
L’instrument peut se montrer utile à plusieurs égards et on le retrouve dans de nombreux registres. L’on peut choisir son kalimba pour jouer simplement les musiques du monde. On peut en outre s’en servir dans le cadre de la musicothérapie et l’éveil musical :
La sanza dans la musique en général
D’un accordage facile, l’instrument émet des sons doux, harmonieux et jouissants d’une belle résonance. Grâce à sa caisse, l’effet résonateur est vraiment agréable. Ces derniers suggèrent de ce fait, des sensations paisibles et sereines. Ainsi, le kalimba pourrait agrémenter de nombreux rythmes de musique de la transe (musique rituelle) jusqu’à la rumba congolaise.
Il est aussi adulé par les conteurs, les veilleurs de nuit et les griots. En effet, parce qu’il émet un faible volume musical, il est propice pour les manifestations intimes. Néanmoins, si l’on veut l’utiliser dans une grande salle, il est possible de le raccorder à un amplificateur.
En effet, certains modèles permettent de raccorder l’appareil à un amplificateur. Ces types sont des versions électroacoustiques du kalimba. L’instrument pourrait donc servir au cours d’un mariage ou lors d’une grande fête. Par ailleurs, il faut noter qu’en Afrique, il est utilisé en lieu et place du xylophone ou marimba.
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La sanza pour l’éveil musical
En plus d’être utilisée dans les musiques du monde, on la retrouve aussi dans le domaine de l’éveil musical. Des gammes entières provenant de cet instrument servent dans l’éveil sonore et musical des plus jeunes.
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La sanza dans la musicothérapie
Le fait de jouer à l’instrument fait aussi beaucoup de bien sur le plan physique. En effet, lorsqu’une personne joue l’instrument sous sa forme plate, elle met en jeu certaines parties de son corps.
Il s’agit des poignées, des coudes et des genoux. Dans ses points stratégiques, les vibrations et le son se diffusent à travers le corps. Le joueur peut ainsi bénéficier des nombreuses vertus de cette conduction osseuse. Pour jouir des meilleurs effets, ce dernier devra privilégier l’accordage en 432 Hz.
En outre, les notes de l’instrument grâce au timbre qu’elles dégagent sauraient être parfaites pour accompagner un chant par exemple. Ainsi, elle peut servir de stimulus émotionnel et mental pour assurer, apaiser et réconforter des personnes stressées.
Choisir son kalimba : quels critères de choix ?
La sanza est accessible sous diverses formes, dimensions, longueur, etc. Pour choisir son kalimba, l’on peut opter pour un modèle qui reflète ses goûts et styles personnels. Cependant, il y a d’autres critères importants qu’il faut considérer.
L’accordage et les besoins en musique
Pour choisir son kalimba, il faut savoir pour quel type de musique l’on compte l’employer. Il peut s’agir d’une musique actuelle, d’un éveil musical, d’une musique traditionnelle ou même de la musicothérapie. En effet, la plupart des sanzas que l’on rencontre sont accordées selon le « Do mineur ». Toutefois, il est probable de dénicher d’autres gammes d’accordage.
Pour savoir exactement à quoi s’attendre, il faudra l’essayer avant de l’acheter. On tombe généralement sur des sonorités distinctes des plus cristallines aux plus brutes. À ce moment, le joueur pourrait décider de ce qui lui sera le plus utile.
Par ailleurs, il est important de vérifier, si l’instrument qu’on souhaite acquérir s’accorde facilement. En effet, au fur et à mesure qu’on l’utilise, il se désaccorde. Il faut prendre alors en compte, le fait qu’il va falloir le réarranger assez souvent.
Le matériau de fabrication du kalimba
La guitare à pouces est fabriquée avec différentes essences de bois. Toutefois, on ne dénote que très peu de nuance sonore selon que le bois varie. Les différents types d’essence sur lesquelles l’on pourrait tomber sont:
Le bois noir : cette essence donne à l’instrument, une couleur blanche avec des nuances brunes.
Le Yakka : ce matériau affiche une couleur orange et marbrée
Le kaori : cette essence donne à l’instrument, une couleur claire
Le tatajuba : cette essence affiche une nuance jaune
Le vitex : il suggère une couleur blanche veinée de noir
Le bois de rose : cette essence dispose d’un aspect strié avec une nuance brune
Le koku : ce bois est remarquable par sa densité et sa couleur sombre et uniforme.
Cette liste ne saurait être exhaustive. On rencontre plusieurs autres essences de bois telles que : le bois d’érable, le pin, la noix de coco, etc. Par ailleurs, il faut noter que plus le bois est massif, plus l’équipement aura une bonne durabilité. Plus il est poli, plus doux sera-t-il au toucher. Aussi appelé calebasse.
Les trous sonores du kalimba circulaire
Les trous sonores sont creusés dans l’instrument sous forme circulaire afin d’améliorer sa résonnance. De façon basique, on retrouvera un trou situé au niveau des dents. Toutefois, l’on pourrait dénicher un modèle qui propose des trous supplémentaires.
Bien entendu, cela permet d’amplifier la tonalité des notes. Les musiciens expérimentés pourront même s’en servir pour créer des effets spéciaux. Par exemple, en bouchant certains trous ou en les recouvrant partiellement, l’on pourrait modifier la résonnance de la boîte. Ce critère est donc à examiner de près lorsqu’on s’apprête à choisir son kalimba.
La forme
Comme il a été mentionné précédemment, on rencontre plusieurs formes de kalimba. Certains sont en boîte, d’autres sont sur coque ou sur planche. Ces derniers sont les plus recommandables pour un usage professionnel. Ils sont ergonomiques et garantissent une prise en main facile. En plus, ils sont idéaux pour les joueurs de tous les niveaux et durent longtemps.
Malheureusement, ils ne disposent pas des fonctionnalités nécessaires pour moduler le son. Les deux premiers, quant à eux, ne sont pas aussi durables. Toutefois, ils disposent des trous qui permettent de faire des effets waw-waw.
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Les lames
Les dents d’une sanza peuvent être différenciées par leur nombre et leur taille. Elles varient aussi selon les matériaux utilisés pour la fabrication et bien d’autres. Le choix des critères influe suffisamment sur la musique que l’instrument émet. Voici en gros ce qu’il faut savoir sur les dents de la guitare à pouce avant l’achat :
Bien choisir son kalimba : la longueur des lames
La longueur des lamelles varie d’une sanza à une autre. Généralement, elle mesure entre 20 et 60 cm. Il faut savoir que cette dimension joue sur la tonalité émise. Les touches courtes donnent des sons aigus. Plus les dents sont longues, plus les notes émises par l’outil sont graves.
Bien choisir son kalimba : le nombre de lames
Tous les kalimbas ne possèdent pas le même nombre de lames. Elles varient entre 5 et 20. Le nombre déterminera la tessiture de l’instrument. Plus il est élevé, plus l’outil demandera du professionnalisme. La quantité de lames définit donc le niveau de jeu.
Le kalimba à 7 dents : il s’agit d’un genre qu’on rencontre assez souvent. Il est bon marché et ne produit pas non plus des sons exceptionnels. Ce modèle est beaucoup plus semblable à un jouet qu’à un véritable instrument de musique.
Certaines personnes l’utilisent en tant qu’objet d’exhibition. Néanmoins, il suggère une facilité de prise en main. Lorsqu’il jouit d’une bonne ergonomie, ce genre pourrait rendre service aux débutants.
Le kalimba à 10 dents : ces modèles sont relativement simples, mais plus performants que les précédents. Il pourrait convenir à une personne qui a une petite notion au sujet de l’instrument. Ce genre propose un son bien accordé. Il pourrait correspondre aux joueurs moins exigeants recherchant tout de même un bon confort d’écoute.
Le kalimba à 17 dents : c’est le genre le plus recommandé pour les musiciens professionnels. Il est aussi parfait pour les personnes qui ont de nombreuses compétences en musique. Avec autant de touches, il est même possible de composer ses propres notes. Ainsi, avec ce genre, l’on peut jouir d’une panoplie de mélodies.
Choisir son kalimba en fonction de l’ergonomie
Le Kalimba est un outil qui se tient dans les 2 paumes de mains lorsqu’on y joue. Pour cette raison, l’ergonomie occupe une place de choix parmi les critères d’achat. Au cours de l’essai, il est important de vérifier que l’on arrive facilement à prendre en main l’instrument au delà de l’apparence mélodique.
Combien coûte une guitare à pouces ?
Avant de choisir son kalimba, le dernier critère d’achat à considérer, c’est bien le prix. Il faut savoir que cet outil au nombreux atout suggère un coût assez abordable. Toutefois, l’on retrouve le mbira suivant différentes gammes de prix en fonction des particularités de chaque modèle.
La chose la plus pratique à voir, c’est le rapport qualité-prix de l’équipement. Par ailleurs, sur notre site, vous trouverez un large choix de kalimba.
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Conclusion
En somme, le piano à pouces est un merveilleux instrument africain de musique né il y a des milliers d’années. La beauté de ses musiques ainsi que sa pile d’utilité fait qu’il est célébré sur tous les continents. Il embrase désormais l’Afrique, l’Asie, l’Europe et même l’Amérique. En effet, il est idéal pour l’éveil musical et même pour la musicothérapie.
Lorsqu’on compte s’en procurer, il est important de faire son achat sur la base de ses besoins personnels. Quand ces derniers sont identifiés avec précision, il faut donc repérer l’équipement présentant un excellent rapport qualité-prix. Ce n’est que de cette manière qu’on peut choisir son kalimba sans rien regretter. Réveiller l’instrumentiste qui sommeille en vous.